Trafic de faux médicaments : quand le gouvernement fait mine de s’en préoccuper
CÔTE D’IVOIRE
Suite à la découverte d’une fabrique clandestine, le Service Régional de la Police Judiciaire a saisi récemment 1,3 tonne de faux médicaments.
Si des médicaments de contrebandes se propagent un peu partout c’est parce qu’il existe une clientèle nombreuse qui les achète, en l’occurrence des travailleurs qui ne peuvent pas faire autrement à cause des prix élevés des médicaments non trafiqués. C’est le manque de moyen qui pousse les populations pauvres à se soigner dans les rues. Or la misère ne fait que s’aggraver de jour en jour à cause du chômage, des bas salaires et de la flambée des prix.
Le trafic de faux médicaments est une affaire juteuse qui a encore un bel avenir puisqu’il rapporterait plus d’argent que celui de la drogue. Le gouvernement peut toujours se vanter d’avoir mis la main sur quelques trafiquants. Cela ne doit pas masquer le fait que la politique qu’il mène ne fait qu’enrichir la minorité exploiteuse au détriment des travailleurs et des couches populaires. Ce faisant, il est objectivement complice de tous ceux qui profitent de la misère pour se faire de l’argent.