Seul, le renversement du capitalisme par la révolution prolétarienne pourra sauver le monde de la barbarie et de la guerre
Plus loin de nous, en Ukraine et en Russie, c’est au nom de « l’amour de la patrie » que des jeunes issus des classes populaires sont envoyés à la mort par centaines de milliers depuis deux ans. Ceux qui refusent de se faire enrôler dans cette sale guerre sont emprisonnés, certains sont peut-être tués.
Les enjeux de cette guerre n’ont rien à voir avec les intérêts des populations de part et d’autre de la frontière. À la base, c’est l’impérialisme américain qui, derrière l’OTAN, mène la guerre contre la Russie de Poutine avec la peau de la population ukrainienne pour asseoir sa suprématie dans cette région de l’Europe et plus largement sur le reste du monde.
La guerre a toujours été un des moyens par lequel l’impérialisme américain, comme les autres impérialismes de seconde zone, tentent de s’imposer. La 1ère puis la 2ème guerre mondiale ont montré de quoi les dirigeants des grandes puissances sont capables en matière de violence et de barbarie à grande échelle pour défendre les intérêts de leurs grandes bourgeoisies à travers le monde.
En dehors de ces deux guerres, il y a toujours eu un peu partout dans le monde des conflits armés qui ont fait d’innombrables victimes. C’est le cas actuellement au Soudan, au Congo, en Érythrée, dans certains pays du Sahel, au Moyen Orient et ailleurs. Hier c’était en Afghanistan, en Irak ou en Syrie, en Yougoslavie, etc.
Derrière chacune de ces guerres se cachent des rivalités entre les puissances capitalistes, chacune voulant s’emparer des richesses naturelles et étendre sa zone d’influence.
L’existence de ces conflits militaires est déjà en soi une source d’enrichissement pour les capitalistes de l’industrie de l’armement et des secteurs qui tournent autour. Mais, d’autres conflits, peut-être de grande ampleur, sont en préparation. L’explosion des budgets militaires et la multiplication des engins de morts, particulièrement aux États-Unis et en Europe, illustrent cette course aux armements et l’acheminement vers un nouveau conflit mondial avec toutes les conséquences désastreuses que cela entraînera, y compris sur les populations qui vivent loin des zones de conflit.
Les soubresauts de la crise mondiale du capitalisme ne font qu’exacerber les tensions déjà existantes et peuvent accélérer la marche vers la guerre. Alors, si nous les travailleurs, nous ne voulons pas être embarqués de gré ou de force dans cette sale guerre pour les intérêts des banquiers, des trusts, des marchands d’armes et de leurs États, nous n’avons pas d’autre choix que de préparer notre guerre à nous, celle du prolétariat contre la bourgeoisie et son système capitaliste qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (parole prononcée en 1895 par Jean Jaurès, un dirigeant socialiste français, assassiné en 1914).