Quand les autorités expulsent manu-militari des migrants africains !

30 novembre 2017

ALGÉRIE

Le 25 octobre dernier, plusieurs centaines de migrants maliens expulsés d’Algérie sont arrivés à Bamako où ils ont été accueillis par les autorités. Mais jusqu’à preuve du contraire, le gouvernement n’a même pas protesté contre cette expulsion scandaleuse.

Sous prétexte que les migrants africains en Algérie constituent une « source de criminalité et de stupéfiants », qu’ils « font peser une menace sur la sécurité nationale », les autorités algériennes ont procédé depuis août dernier, à des rafles d’Africains subsahariens se trouvant à Alger et aux abords de la ville, et en ont expulsé plus de 3 000 dont des Maliens.

Un responsable d’une organisation internationale des Droits de l’homme s’est indigné contre la misère faite à ces migrants : « Rien ne justifie de regrouper des gens en fonction de leur couleur de peau, puis de les déporter en masse ».

À entendre les raisons invoquées par les officiels algériens à l’égard des migrants africains, on croirait entendre des propos sortis de la bouche de Marine Le Pen.