Quand IBK verse des larmes sur les naufragés de la misère…
Le 7 janvier dernier, une embarcation transportant des Africains partant vers l’Europe, a chaviré au large des côtes libyennes. 48 ressortissants maliens sont morts noyés tandis que 69 autres, dont deux femmes et quatre enfants, ont pu être sauvés.
Le président malien a décrété une journée de deuil national et a promis « d’entreprendre des actions vigoureuses pour rechercher et punir les passeurs et les complices de ce drame ».
Certes, les passeurs se font de l’argent sur le dos de ceux qui veulent coûte que coûte traverser la mer au péril de leur vie, mais ce qui pousse de nombreux Maliens à partir de leur pays, c’est la misère, c’est le chômage. Et là-dessus, IBK n’a pas les mains aussi propres qu’il veut nous le faire croire car lui et son gouvernement portent leur part de responsabilité en étant les serviteurs locaux du système capitaliste qui réduit des millions des personnes dans une misère toujours plus grande.