Le capitalisme tue vingt mille enfants par jour dans le monde

27 février 2014

Capitalisme

Selon les chiffres de l’ONU pour l’année 2011, sept millions d’enfants sont morts, avant d’atteindre l’âge de cinq ans, dont presque la moitié dans le mois suivant leur naissance. Cela fait 20 000 enfants morts chaque jour à cause de l’absence d’hygiène et d’accès aux soins, c’est-à-dire à cause de la misère.

Les populations qui habitent l’Afrique subsaharienne, surtout les gens qui sont pauvres savent que d’année en année les réalités chez eux ne font que s’empirer. Même l’ONU qui est un organisme dépendant des grandes puissances, le reconnait puisque selon ses estimations, le taux de mortalité de ces enfants serait passé dans cette région, de 37% en 1990 à 40% en 2010 et à encore plus en 2011.

Cette réalité n’est pas une fatalité, elle est due à la continuelle dégradation des conditions générales de vie des populations. Lorsque la maman et l’enfant ne mangent pas à leur faim, l’enfant ne peut qu’être affaibli et son organisme n’est pas en mesure de se défendre contre les microbes. Des maladies même bénignes facilement guérissables font leur retour en force parce que les maternités, lorsqu’elles existent, manquent de moyens ne serait-ce que de désinfectants, d’eau potable, de lits en quantité suffisante, de cabinets de toilettes corrects, etc. C’est vrai dans les bourgs et les villages où il faut faire de nombreux kilomètres pour trouver une maternité, mais c’est une situation qui a tendance à s’aggraver aussi dans les quartiers en périphérie des grandes villes où les travailleurs et les gens pauvres vivent.

Tout le monde n’est cependant pas logé à la même enseigne. Les familles habitant les riches quartiers résidentiels de nos pays sont bien pourvues car dans ces endroits ou dans des lieux proches, de multiples structures de santé bien équipées et climatisées existent et peuvent accueillir mères et enfants. Il suffit pour cela de mettre la main à la poche. Avoir de l’argent est un casse-tête dans les chaumières et les habitations précaires, ce n’est pas un problème dans les demeures cossues ou les villas.

Les grandes puissances et les dirigeants africains n’ignorent pas cette situation mais cela n’est pas une préoccupation pour eux. Ils se donnent bonne conscience en se défaussant sur divers organismes et ONG.

La science et la médecine font des progrès, mais ceux-ci ne se traduiront en bien-être pour les travailleurs et les populations pauvres, que lorsque le capitalisme sera balayé. Alors chaque enfant pourra vivre et avoir sa place.