La politique criminelle du gouvernement français contre les migrants et hostile à l’ensemble du monde du travail

16 juillet 2018

France

Le navire « Aquarius » qui a recueilli 630 migrants en détresse, dont 123 enfants, a navigué sur la méditerranée sans pouvoir accoster ni en Italie ni en France. Les dirigeants de ces pays n’ont pas voulu les recevoir. Après un parcours de plus de 1 300 km, seule l’Espagne a fini par accepter de les accueillir. Cela a ému, à juste raison, une partie importante de l’opinion publique.

Quelques jours plus tard, c’est un autre navire humanitaire allemand, le Lifeline, transportant 233 migrants, qui a pu accoster sur l’île de Malte. Cette fois-ci, les dirigeants français et italiens ont accepté qu’une partie des migrants soit prise en charge par leur pays.

C’est révoltant de voir Macron et son ministre Collomb faire des déclarations méprisantes vis-à-vis des migrants. Ces dirigeants politiques, comme ceux d’Italie, veulent fermer leurs frontières aux migrants, même quand ceux-ci sont en danger de mort, abandonnés en pleine mer.

Ceux qui ont réussi à échapper à la mort ne sont pas pour autant sortis des difficultés et des obstacles de toutes sortes. Des dizaines de milliers, déjà en France, circulent d’un camp de réfugiés à l’autre sans que leur problème soit résolu. De plus, le gouvernement français est en train de mettre en œuvre des lois sur le droit d’asile et d’immigration plus contraignantes encore qu’auparavant.

L’impérialisme est à l’origine des conflits et de la misère qui existent dans de nombreux pays du monde. C’est la barbarie et le chaos engendrés par sa politique qui poussent, au péril de leur vie, des centaines de milliers de personnes à fuir leurs pays.

En France le gouvernement Macron s’attaque aux travailleurs, aux chômeurs, aux retraités. Il diminue les prestations sociales des plus démunis tout en faisant des cadeaux aux capitalistes. Il démantèle le peu de droits qui reste dans le code du travail pour faciliter les licenciements, augmenter les heures supplémentaires impayées, etc. En détruisant le statut des cheminots, il veut diminuer leurs salaires, aggraver leurs conditions de travail et faciliter la privatisation du réseau ferré.

La politique de Macron à l’encontre des migrants découle de ce même mépris à l’égard de l’ensemble des travailleurs. Dans la même lancée que ses prédécesseurs, il veut diviser les travailleurs français et immigrés pour affaiblir leurs forces collectives. C’est tous ensemble que nous devons riposter contre ces attaques.