La lutte est le seul langage que comprennent les patrons
CÔTE D’IVOIRE ÉCHO D’ENTREPRISE
Les travailleurs de Copaci, une entreprise de fabrication de produits cosmétiques, ont débrayé pour protester contre le retard des salaires des journaliers. En effet, plusieurs jours après la fin de la quinzaine, les journaliers n’avaient toujours pas reçu leur salaire. Déjà qu’il est maigre, si en plus de cela il ne tombe pas à temps, ça devient plus compliqué.
Voyant que le patron prenait son temps en prétextant qu’il n’avait pas d’argent, les travailleurs ont tapé du poing sur la table. Les embauchés comme les journaliers ont arrêté le travail pour exiger le paiement immédiat des salaires en retard. Ils étaient décidés à ne reprendre le travail que si le patron accédait à leur revendication. Face à l’union et à la détermination des travailleurs, le patron a cédé. Il a rapidement trouvé de l’argent. C’est un exemple à suivre.