Hébergement des migrants dans Paris : que des promesses !

11 juin 2016

Immigration

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé le 31 mars, lors d’une conférence de presse que : « Nous ne pouvons plus accepter la situation humanitaire et sanitaire des campements de fortune qui se développent dans Paris ». Au même moment, des centaines de migrants étaient abrités sous des bâches et des tentes dans le 18ème arrondissement depuis des semaines.

Elle paraissait indignée de la situation des migrants. On aurait dit qu’elle partait en guerre pour résoudre le problème et « œuvrer à la hauteur de la France ». Elle a signalé qu’elle disposait de plusieurs terrains dans le « nord de Paris » sur lesquels pouvait être construit un camp humanitaire. Pour ce faire, le maire du 18ème arrondissement est parti à Dunkerque, à la Grande-Synthe, pour voir comment les responsables de cette commune ont résolu le cas d’une partie de la «  jungle » de Calais. Certes, à la Grande-Synthe, ils ont pu ouvrir un camp et accueillir 1500 migrants, ce qui a permis de les sortir de la boue et des difficultés des camps étalés dans la nature. En réalité, ils ont construit des petites cabanes de 7 mètres carrés avec des sanitaires, en fait, des locaux pour juste s’abriter des intempéries avec quelques commodités pour l’hygiène. Ce n’est pas du tout une construction en dur avec un confort pour la vie en famille ou en communauté. C’est une fausse solution. Le cas de la Grande-Synthe en est un exemple flagrant.

Et quand la maire de Paris veut s’en inspirer, elle fait de grands discours en faisant semblant de mettre le gouvernement français au pied du mur mais ne propose que des solutions d’attente et non des vrais logements pour ces populations en détresse.

Comme ceux qui sont au pouvoir, elle fait des promesses grandiloquentes pour ne proposer au final que des pseudo-solutions non viables. Tous ceux qui nous dirigent agissent ainsi : des promesses et non des actes pour résoudre les problèmes des pauvres.