Forces de répression, hors des camps universitaires !
CÔTE D’IVOIRE
Le 17 juin, un véhicule de police roulant à vive allure a mortellement percuté un étudiant au campus de Cocody. Pour un conducteur qui a un minimum d’humanité, lorsqu’il percute un individu, la moindre des choses aurait été qu’il s’arrête pour apporter aide et assistance à l’accidenté. Mais, ces policiers ont continué leur route comme si de rien n’était. Ils estiment sans doute que la vie d’un étudiant ne vaut pas mieux que celle d’un chien. À voir de plus près, cela ressemble à un meurtre. Cet acte a suscité une manifestation de la part des étudiants pour réclamer le départ des forces de répression stationnées sur le campus et le respect de la franchise sur les campus universitaires.
Comment s’étonner de cette attitude de la part des « corps habillés » ? Ils ne craignent pas d’être inquiétés par la hiérarchie lorsqu’ils commettent de tels délits considérés comme des « bavures ». Récemment sur le campus universitaire, ces mêmes forces de répression ont été envoyées pour mater les étudiants qui protestaient contre leur délogement des cités universitaires. Et ce en vue d’y loger des athlètes pour les jeux de la francophonie. Des jeunes ont été tabassés, des filles ont été violées, mais ces criminels ont été couverts par le gouvernement.
L’indignation générale créée cette fois-ci par ce soi-disant accident a obligé le gouvernement à annoncer l’arrestation du chauffeur pour calmer la situation. Une délégation gouvernementale est allée verser des larmes de crocodile, histoire d’apporter une prétendue compassion aux parents de la victime.
Si l’hypocrisie pouvait tuer