Football, surtout une affaire de gros sous
En afrique et dans le monde
Le rideau est tombé sur la scène de la coupe du monde de football au Qatar. Elle a donné beaucoup d’émotions aux amoureux du ballon rond. Mais pour les capitalistes du béton, de la télécommunication, de l’hôtellerie et de la publicité, ce fut surtout du bisness qui a rapporté énormément d’argent. Le Qatar a dépensé 220 milliards de dollars pour organiser cette compétition. Un coût pharaonique par rapport aux éditions précédentes. À titre de comparaison, l’Allemagne a dépensé 4,3 milliards de dollars en 2006 et la Russie 11,6 milliards de dollars en 2018. Cela explique aisément les scandales de corruption à répétition qui ont émaillé l’octroi de ce mondial.
Dans une moindre mesure, la Côte d’Ivoire se prépare pour l’organisation de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) en janvier de l’année prochaine. Officiellement cela va coûter en investissement environ 500 milliards de francs CFA, soit en gros un peu moins d’un milliard de dollars.
Ces compétitions sportives servent donc doublement. En plus d’être un exutoire pour canaliser les foules et cultiver en elles le nationalisme, elles offrent aux capitalistes de nouveaux marchés. Le foot c’est de moins en moins du sport et de plus en plus une affaire de gros sous.