Colère contre le gouvernement après la mort d’un jeune

29 novembre 2019

Tchad

Les autorités judiciaires ont annoncé l’interpellation de quatre membres de la sécurité du président de l’Assemblée nationale, suite à la mort d’un jeune moto-taxi tué le 4 novembre par des tirs provenant de son escorte.

Il a fallu une manifestation de protestation des jeunes pour la plupart, car le pouvoir avait gardé le silence sur ce crime qui a choqué tant de gens.

En effet dès le lendemain, ces jeunes ont organisé cette marche du lieu de l’incident au domicile du défunt. Ils réclament la démission du président du Parlement.

Ce genre de crimes crapuleux est monnaie courante au Tchad. Citons par exemple le cas d’un autre jeune qui, en mai 2018, a été assassiné en prison pendant sa détention ; ou encore la mort d’un autre, froidement abattu lors d’une manifestation contre le viol d’une lycéenne en février 2017. La liste est longue…

Ces actes de barbarie sont restés impunis. Les autorités disent parfois que les auteurs ont été arrêtés ou punis. Mais ce sont des mensonges. Les auteurs ne sont jamais inquiétés. On les voit, ils vivent et se déplacent en toute liberté.