Une situation révoltante. (Lettre d’une lectrice)

01 septembre 2024

En allant faire mes cheveux chez une coiffeuse, j’ai été révoltée par une scène que j’ai vécue ce jour-là.

La coiffeuse ne se sentait pas bien. Au bout de 2 min, elle a ressenti des vertiges et des palpitations. Inquiète, je lui ai demandé s’il y a longtemps qu’elle ressentait cela ? Elle m’a répondu oui, mais que cela lui passera. Elle s’est couchée un moment puis est revenue me coiffer. Peu de temps après, elle a dû se recoucher. Elle implorait le ciel de lui permettre de terminer mes cheveux, tellement elle avait besoin de cet argent pour nourrir ses enfants. Alors, elle s’est relevée pour s’occuper de mes cheveux. Je ne savais que faire. Peu de temps après, une de ses filles, âgée tout au plus de 6 ans, est entrée au salon et a demandé à sa mère : « maman tu tresses pour avoir l’argent » ?  Nerveusement sa mère s’est mise à rire et toute gênée lui répond : « oui, pour avoir l’argent de ton goûter quand il sera 16h ». Aussitôt, la petite me regarde et me dit « merci Tantie ». Là, j’étais gênée tout comme la mère et je lui ai dit : « c’est à maman qu’il faut dire merci », et elle s’en est allée rapidement pour jouer.

Ensuite, une autre cliente, manifestement une amie de la coiffeuse est aussi entrée au salon. Elle se plaignait également d’une maladie. Mais étant dans le besoin d’argent, elle disait être obligée de retourner au travail ce jour-là. J’ignore ce qu’elle fait comme boulot. Mais la veille elle était descendue à deux heures du matin. Apparemment, elle devait monter à nouveau à 15h car elle disait être déjà en retard.

Au-delà de ces deux dames, beaucoup d’hommes et de femmes se retrouvent dans ces situations, où ils sont obligés d’aller travailler quand bien même ils sont très mal en point, C’est cette vie-là que nous offre cette société, c’est dans çà qu’on est et on nous dit que tout va bien.