Une « prime » de nouvel an sur le dos des pauvres !
A l’approche des fêtes de fin d’année, les flics ont été lâchés pour racketter les chauffeurs. Tels des voleurs, ils sont généralement cachés, à l’affut de la moindre occasion. Les principales victimes sont les chauffeurs des transports en commun, woro-woro, taxi et autre gbaka. Mais au final, c’est le voyageur qui casque puisqu’en cette fin d’année, les chauffeurs augmentent eux aussi leurs tarifs pour faire face à ce genre de frais supplémentaires.
C’est à croire qu’à travers ce racket, le gouvernement a ainsi accordé en quelque sorte une prime de fin d’année aux policiers, aux frais des populations pauvres. En tout cas, pour qu’un tel racket puisse s’opérer ainsi à ciel ouvert, on est en droit de supposer que la complicité touche jusqu’à une certaine hiérarchie.