Rentrée scolaire 2021-2022 : les mêmes difficultés pour les travailleurs
LEUR SOCIÉTÉ
Le 13 septembre prochain est la date de la rentrée des classes. Pour les parents riches, il n’y a pas vraiment d’inquiétude pour scolariser les enfants. D’ailleurs c’est tout heureux qu’on accompagne les enfants à l’école. Mais pour les ouvriers, les petits employés de bureau, etc. c’est un véritable casse-tête.
Depuis des décennies, la croissance du nombre des établissements scolaires ne suit pas celle des élèves. Au niveau de la maternelle et du primaire, les établissements sont rares. La plupart des parents sont obligés d’envoyer leurs enfants dans le privé.
Au niveau du secondaire, c’est pareil. Les établissements publics sont rares et les inscriptions et frais annexes avoisinent maintenant 20.000f par enfant. L’insuffisance des établissements secondaires publics oblige l’État à affecter un grand nombre d’élèves dans des établissements privés. Dans ces établissements, les inscriptions et frais annexes ne sont pas partout pareils. Pour chaque élève c’est au minimum 50.000f de frais pour l’inscription. Ils peuvent monter jusqu’à plus de cent mille selon l’établissement. Bien avant cette inscription auprès de l’établissement, il faut d’abord payer 3000f que le gouvernement exige comme inscription en ligne chaque année pour être reconnu dans ses fichiers. Si l’enfant n’a pas été à l’école durant plusieurs années, il doit forcément payer 3000f de frais pour chaque année d’absence et aussi pour l’année à venir avant d’être reconnu dans les fichiers officiels.
Après l’inscription, il faut payer : les fournitures, la nourriture de l’enfant, le transport pour aller à l’école et aussi acheter au moins deux tenues pour l’enfant, etc. c’est au minimum 1000f par jour pour chaque enfant, rien que pour la nourriture et le transport. Dans ces conditions, scolariser un seul enfant est devenu très difficile pour un travailleur. Imaginons quand il y a plusieurs enfants.
Les patrons accordent des prêts scolaires à certains travailleurs. Mais là encore le problème n’est pas réglé. Les salaires sont tellement faibles qu’un an après on n’a pas encore fini de rembourser. Pourtant ce ne sont que des petites sommes qu’ils nous avancent.
Les dirigeants de ce pays prétendent que l’enseignement et la santé sont libres et accessibles à toutes les classes populaires. C’est du pipeau !