Paroles de politiciens
À l’approche des élections à venir, une ministre de Ouattara a lancé un appel aux « femmes » leur demandant d’aller se faire inscrire sur les listes électorales pour pouvoir voter. Ainsi, dit-elle, « vous participerez au développement de la Côte d’Ivoire et déciderez pour vous-même ». Si par leur vote les femmes comme d’ailleurs les pauvres pouvaient changer leur sort, ça saurait depuis bien longtemps ! En fait, cette ministre, comme tous les parvenus de son acabit, cherche les moyens de sauver son strapontin gouvernemental.
Du côté de l’opposition, ont entend les mêmes mensonges, ils promettent un avenir radieux pour attirer les électeurs. Mais ne nous y trompons pas, les uns et les autres se moquent de nos conditions de travail dans les usines et sur les chantiers, de nos bas salaires, du chômage, de nos quartiers insalubres et de bien d’autres choses qui aggravent nos conditions d’existence. Ce n’est pas par le vote que nous obtiendrons le droit à une existence digne mais seulement par nos luttes collectives dans nos lieux de travail et dans nos quartiers.