Nutri : le patron attend le coup de colère des travailleurs pour embaucher
Le quotidien des travailleurs
Depuis plusieurs mois, les travailleurs sont mobilisés autour de l’embauche de ceux parmi eux qui ont plus de deux ans d’ancienneté et qui continuent d’avoir un statut de journalier. Ils sont plus de 300 à être concernés par cette situation. Certains ont 10 ans voire 15 ans d’ancienneté mais continuent d’être considérés comme journaliers.
Au mois d’octobre 2019, la tension était montée d’un cran et l’usine était au bord de la grève. Le patron, sentant la menace que faisait planer une grève, s’était engagé à régulariser au plus tard fin novembre la situation d’une centaine d’entre eux, parmi les plus anciens.
Jusqu’à présent, force est de constater que le patron ne s’est pas encore exécuté. Les travailleurs ont le sentiment de s’être fait mener en bateau par ce dernier mais face à toute la duplicité affichée de leur patron, ils sont en train de se remobiliser car ils savent que c’est le seul moyen de se faire respecter et de faire reculer la direction.