Leur prétendue lutte contre le travail des enfants, c’est du pipeau
LEUR SOCIÉTÉ
La lutte contre le travail des enfants est à la mode aujourd’hui dans ce pays. Partout, à la télé, à la radio, dans les journaux, on n’entend que ça. Les gens du gouvernement, avec la première Dame à leur tête, n’ont que ça à la bouche. Ce qui fait courir ce beau monde, c’est la menace du gouvernement américain de boycotter le cacao ivoirien. Mais le sort des enfants qui travaillent, c’est le dernier de leurs soucis.
Il n’y a pas besoin d’aller dans les plantations de cacao pour constater la recrudescence du travail des enfants. Il suffit d’être assis dans un maquis pour être envahi par le défilé de marchands ambulants. Parmi eux, des enfants et souvent des tous petits. Certains proposent aux clients de cirer les chaussures, d’autres proposent des papiers mouchoirs, des petits colas, des œufs durs et autres friandises. Ne parlons pas des employés de maison.
Pourquoi cela ? Eh bien à cause de la misère et de la pauvreté, la plupart des travailleurs, avec les bas salaires et l’augmentation continue du coût de la vie, arrivent difficilement à assurer les charges de la famille. Résultat, les enfants doivent se débrouiller dans la rue pour survivre.
Les gens qui s’agitent là-haut sur ce sujet n’entendent pas toucher au nœud du problème. C’est comme l’adage le dit : « le chien aboie, la caravane passe ».