Les profits grimpent, la misère aussi !

11 février 2019

LEUR SOCIÉTÉ

La bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), regroupant une poignée d’entreprises, a fait son bilan récemment. Ce qui en ressort, c’est que ce sont plus de 713 milliards de dividendes et intérêts déclarés qui ont été payés aux actionnaires contre 540 milliards l’année d’avant. C’est une progression de 32 %.

Si les profits s’accroissent pour le patronat, cela signifie par ailleurs une aggravation de l’exploitation des travailleurs.

Dans les usines, la précarité est désormais la règle depuis plusieurs années. Les travailleurs embauchés, c’est-à-dire en CDI, sont partout remplacés par des journaliers encore plus corvéables. Souvent, les patrons ne se donnent même pas la peine de les doter en matériel de protection c’est-à-dire tenue de travail, chaussures de sécurité, gants etc. Partout, les cadences et la pression au travail ne cessent de s’accroitre au point que certains travailleurs doivent se priver de nourriture à midi ou même rester après la descente.

L’ouvrier produit constamment plus de richesse, alors que son pouvoir d’achat est en permanence grevé par l’augmentation régulière des prix, sans que cela se répercute par une compensation sur son salaire.

C’est par cette exploitation de la classe laborieuse que les riches tirent leurs profits. Cette situation ne changera pas tant que les capitalistes ne trouvent pas en face d’eux la force organisée des prolétaires capables de défendre leurs intérêts.