Les jeunes diplômés ont aussi leur place dans le combat de la classe ouvrière
Communisme et lutte de classes
On voit de plus en plus d’enfants de familles pauvres avec un baccalauréat, un BTS, une licence voire un master ou un diplôme d’ingénieur. Cela, grâce évidemment aux milles sacrifices des parents. Une fois leurs diplômes en poche, beaucoup d’entre eux se retrouvent sur le marché de l’emploi et cherchent à vendre leur force de travail à un capitaliste, comme n’importe quel travailleur. Certains sont parfois contraints d’accepter n’importe quel job, comme tout travailleur se trouvant dans cette même situation, et de toucher un salaire de misère ! La grande majorité est broyée par l’exploitation capitaliste, comme le sont tous les travailleurs.
Certains de ces jeunes diplômés tentent de s’en sortir en exploitant à leur tour d’autres travailleurs, même quand leur « réussite » se résume souvent à posséder tout juste une voiture et une maison. Mais c’est bien minable de se sentir fier d’une telle « réussite » qui repose sur l’exploitation et la misère d’autres travailleurs, d’autant plus que soi-même on est issu de cette classe sociale !
D’autres vendent leurs services aux partis politiques bourgeois existants : celui de Ouattara, de Bédié, de Laurent Gbagbo, de Simone Gbagbo ou autres Soro Guillaume et consort. Dans cette période électorale, ces partis politiques sont bien contents de trouver des individus pour faire le sale boulot de propagandes chez les pauvres, pour distiller leurs mensonges, leurs démagogies, quand ce n’est pas de la xénophobie, de l’ethnisme, de la haine en tout genre, selon ce qui est porteur dans le moment présent pour leur mentor. Tout cela, dans l’objectif de permettre à ces dirigeants-là d’obtenir une place à la mangeoire pour eux et leur petit clan.
Il faut être vraiment aveugle et naïf pour ignorer que depuis ces trente dernières années, les partis politiques qui se succèdent au pouvoir, sont avant tout mus par le besoin de faire carrière et de profiter de leur place au sein de l’appareil d’État pour s’enrichir. Ils sont d’ailleurs d’autant plus interchangeables qu’on les voit passer d’un camp à un autre au gré du vent porteur.
Mais alors, que gagnent donc ces jeunes-là en faisant ce sale boulot ? Ils vendent leur âme pour quelques miettes ! Ils pourraient pourtant faire un tout autre choix de leur vie que celui de devenir un larbin des politiciens assoiffés des privilèges du pouvoir.
Nous nous adressons à ceux d’entre eux qui veulent utiliser leurs connaissances, leurs capacités d’apprendre, leur disponibilité et leur désir d’agir pour plus de justice, pour s’engager avec nous dans la construction d’une organisation communiste révolutionnaire, dans l’objectif de changer le monde. Bien entendu, ils n’auront ici rien à gagner matériellement, mais auront la satisfaction et la fierté de participer à la tâche grandiose de bâtir une société débarrassée de toute forme d’exploitation et d’oppression. Pour ce travail, il y a de la place pour tous ceux qui sont révoltés ou qui sont arrivés à la compréhension que l’humanité ne peut pas se contenter de cette société barbare d’un autre temps qui condamne à la misère la grande majorité de sa population, quand bien même il y a de quoi satisfaire les besoins de tous, tant la capacité productive de l’humanité est quasi infinie. À ceux-là, nous leur proposons de rejoindre le camp des travailleurs et apporter leur contribution à la construction d’un parti de combat dont la classe ouvrière a besoin pour le renversement de l’ordre bourgeois !