Les enfants de familles pauvres sont condamnés à l’échec scolaire
Les résultats du CEPE viennent de sortir : près de 83% de réussite ! C’est à croire que les autorités savent faire de la magie, quand on sait que dans les écoles publiques des quartiers pauvres des grandes villes ainsi que dans de nombreux villages, les enseignants manquent cruellement. Des salles des classes sont souvent sans enseignants, les élèves laissés à l’abandon. Quant aux écoles privées dans ces quartiers pauvres, beaucoup d’entre-elles sont des « écoles-boutiques » dont le principal objectif est de faire de l’argent à tout prix.
Pour masquer cette réalité, les notes des élèves sont truquées. Voilà comment ces autorités obtiennent ces « bons résultats ». Toute la hiérarchie s’en félicite mais personne n’ignore ce truandage organisé !
C’est ensuite en classe de 3ème, aux examens de passage au BEPC, qu’on constate que le niveau de scolarité de la majorité de ces élèves est en fait celui d’un élève de CE2 – CM1 ! Ce n’est ni la faute des élèves ni des parents qui n’ont pas les moyens de leur payer des études.
Manifestement, ce niveau bas de la scolarité au sein de la population pauvre suffit à la bourgeoisie car ce qu’elle cherche avant tout c’est un renouvellement de la main-d’œuvre à bon marché.