Le quotidien des travailleurs – Réforme de l’impôt sur les salaires : beaucoup de bruit pour des miettes !

L’État a procédé à une réforme des impôts sur salaire. Auparavant, les salariés avaient trois impositions différentes sur leur salaire. L’IS (impôt sur salaire), la CN (Contribution Nationale) et l’IGR (Impôt général sur le revenu).

Aujourd’hui, l’État veut en faire un seul impôt : l’impôt sur les traitements et salaires. Cette réforme concerne environ 1.300.000 personnes, en somme tous les salariés du privé et les fonctionnaires. Pour avoir un ordre d’idées, en 2021, pour 1.227.172 salariés, l’État a perçu près de 565 milliards d’impôts sur salaires.

Ainsi, pour un revenu de 410.000 F, par exemple, le salarié payait un impôt de 48.133 F. Avec cette réforme, il payera 45.600 F, d’où une baisse d’impôt de 2.533 F. Le gouvernement fait autant de tapage pour ces 2.533 F ? Est-ce que cette personne pourra faire face à la flambée des prix avec ça ?

La nouveauté serait que les salaires payés à moins de 75.000 F soit le nouveau SMIG, ne seront plus imposés. Cela concernerait environ 58.000 personnes mais c’est une miette face à la cherté de la vie, à l’inflation galopante qui touche même les loyers. Aujourd’hui, même avec un salaire de 200.000 F, un travailleur ne peut pas vivre décemment.

Cette réforme coûterait 39 milliards à l’État. Autant dire une broutille à côté des centaines de milliards de cadeaux que l’état fait au patronat chaque année !