Le prolétariat, seule classe capable de mettre fin au capitalisme
Communisme et lutte de classes
C’est pendant la révolution industrielle en Angleterre au 18ème et 19ème siècle, qu’est apparu pour la première fois le prolétariat moderne, la même classe dont font partie les travailleurs de nos jours à Abidjan et ailleurs. Les habitations de ces travailleurs anglais étaient alors, à bien des égards, semblables à ce que nous voyons aujourd’hui dans les quartiers précaires à Abidjan et leur vie était tout aussi misérable.
C’est par l’exploitation féroce de cette jeune classe ouvrière que le capitalisme anglais s’est développé et est devenu une grande puissance impérialiste ayant besoin d’étendre toujours plus son marché aux quatre coins de la planète.
Dans les autres pays européens comme la France, l’Allemagne, la Belgique ou l’Italie, cette même révolution industrielle a permis à leur bourgeoisie de devenir de plus en plus puissante au point que les rivalités entre elles ont donné naissance à la première puis à la deuxième guerre mondiale.
Aujourd’hui, plus de 200 ans après, c’est le même capitalisme qui continue de dominer sur la planète et qui menace de plonger l’humanité toute entière dans le précipice. Pour les travailleurs d’ici comme pour leurs frères de classe des pays riches, c’est toujours l’exploitation, les dures conditions de travail et les bas salaires qui continuent alors que la richesse se concentre de plus en plus dans les mains d’une toute petite minorité de milliardaires. Cette injustice sociale n’est pas une simple anomalie qu’on peut corriger tout en conservant le même système, elle est inscrite dans la loi du système capitaliste et ne peut que se perpétuer avec lui.
Alors, du point de vu des travailleurs, autant dire qu’un tel système ne peut pas continuer d’exister car il est nuisible pour l’écrasante majorité de l’humanité. Voilà pourquoi, tôt ou tard, la classe ouvrière se révoltera et balayera cette société capitaliste de la surface de la terre ! Elle en a la capacité grâce à son nombre, grâce au fait qu’elle a les mêmes intérêts au-delà des frontières et de sa diversité, mais aussi parce que c’est elle qui fait tourner l’économie. Elle peut donc tout aussi bien arrêter la machine économique qu’en prendre le contrôle et la direction pour orienter la production non plus dans le but de remplir les coffres forts de la bourgeoisie mais de satisfaire les besoins de la grande majorité de la population.
Les métropoles telles Abidjan, Lagos, Paris, Johannesburg, New-York et bien d’autres, sont autant de bastions de la classe ouvrière. C’est dans ces lieux que se produiront inévitablement les grandes luttes de demain. Alors, tous ceux qui, parmi les travailleurs et les jeunes, sont révoltés par cette société barbare doivent dès maintenant œuvrer pour la création du parti des travailleurs, dans l’objectif de renverser l’ordre bourgeois, pour l’avènement du socialisme et du communisme. C’est cette lutte qu’il s’agit de préparer. C’est son organisation qu’il s’agit aujourd’hui de construire.