Le gouvernement ivoirien, adepte de la méthode Coué
Selon les récentes déclarations des dirigeants de ce pays, il y aura plus de peur que de mal pour l’économie ivoirienne suite à la crise sanitaire. Ils disent que, les indicateurs resteront bons pour les trois prochaines années, que l’inflation sera maitrisée à 1,8% avec un taux de croissance moyen de 6,5% et patati et patata. Ils se lancent des fleurs tout en espérant que cela va attirer des investisseurs à la recherche de bonnes affaires.
Mais, bonnes affaires pour la bourgeoisie ne signifient pas progrès social pour la grande majorité de la population et particulièrement pour la classe ouvrière. Si c’était le cas, on l’aurait constaté lorsque le taux de croissance économique en Côte d’Ivoire était à un niveau plus élevé avant la pandémie. Durant des années, les profits capitalistes se sont accrus pendant que le niveau de vie des travailleurs a baissé. Les conditions de travail dans les entreprises se sont aggravées : augmentation des cadences, heures supplémentaires non payées, généralisation du travail journalier, travail payé à la tâche, etc.…
Avec l’arrivée de la Covid 19 et l’instauration du confinement, les conditions d’existence déjà difficiles des familles ouvrières se sont détériorées : chômage technique, baisse des salaires, licenciement, vie chère, etc…
En plus, avec tous les drames liés aux récentes inondations et les déguerpissements des quartiers précaires, ce sont les loyers qui vont augmenter dans les zones habitables. Ce qui va encore baisser le pouvoir d’achat des populations et créer encore plus de misère.
Ce gouvernement est à la solde des riches et chaque jour il le prouve.