Le calvaire du transport en commun aux heures de pointe
LEUR SOCIÉTÉ
Aujourd’hui, le déplacement dans Abidjan est devenu encore plus compliqué. Déjà, avant le coronavirus, aux heures de pointe, il fallait jouer des coudes pour avoir une place dans les bus, gbaka ou autres woro-woro. Les mesures restrictives appliquées au transport en commun y ont réduit le nombre de places disponibles. Du coup, les heures et les files d’attente se sont allongées, sans compter les bousculades.
Matin et soir, les bords des artères principales sont bondés. Les terminus de bus et autres gares de gbaka et woro-woro refusent du monde. À Abobo, il n’est guère plus aisé d’avoir une place dans un véhicule de transport en commun le long de la voie express. Il faut se résoudre à marcher jusqu’à la gare. Des usagers exaspérés et fatigués d’attendre indéfiniment, bravent souvent les interdits en se mettant en surnombre dans les véhicules, quitte à prendre un risque supplémentaire de contamination par le corona virus.