Katiola : la barbarie d’une société malade du capitalisme
LEUR SOCIÉTÉ
Le 27 Août, des personnes venues de Katiola se sont rendues à Attienkaha, un village situé à 14 Km. Ils étaient armés de gourdins, de machettes et de produits inflammables. Ils ont pillé le village et mis le feu aux maisons sous le regard impuissant des personnes invalides ou trop vieilles pour se sauver dans la brousse. La raison évoquée était soi-disant pour venger la disparition d’un chauffeur de véhicule de transport en commun dont le véhicule était tombé en panne dans ce village.
Une semaine avant, un autre cas similaire s’est produit à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, à Siébly dans la commune de Kouibly. Ce village a été saccagé et pillé par une bande de jeunes venus de Kouibly. Il y a eu une vingtaine de blessés. La raison évoquée ici ce serait à cause d’un simple match de football.
Comment qualifier ces deux actes, sinon de barbarie ! C’est le résultat d’une société malade du capitalisme pourrissant : des jeunes désœuvrés sans aucune perspective, ne trouvant rien d’autre à faire qu’à s’en prendre à d’autres pauvres, on peut le dire, à leurs propres parents.
Une telle société mérite d’être détruite par la force consciente des travailleurs.