Il faut aux travailleurs un parti qui leur donne des perspectives
Le quotidien des travailleurs
La presse a fait cas récemment d’un travailleur licencié et criblé de problèmes qui a essayé de se suicider en se jetant par-dessus le pont Houphouët. Ce travailleur essayait sans doute de mettre fin à ses soucis en mettant fin à ses jours. Cette tentative de suicide est un acte de désespoir extrême. Il est significatif d’un manque de perspectives pour les travailleurs.
Il n’y a qu’à voir la recrudescence de l’alcoolisme parmi les travailleurs. Dans les quartiers ouvriers qui ceinturent la zone industrielle de Yopougon comme Micao, Petit Bouaké, An 2000, les cabarets qui vendent du koutoukou sont nombreux. Les travailleurs qui s’adonnent à l’alcoolisme noient pour un temps leurs problèmes dans l’alcool.
Il y a aussi tous ces charlatans, pasteurs et marabouts de tous poils, qui vendent l’illusion aux travailleurs pour un lendemain meilleur et qui ont du succès en ce moment. La ferveur religieuse gagne du terrain parmi les travailleurs.
On peut ajouter les loteries de tous genres, le PMU, les placements d’argent, etc. Tout ceci est fondé sur l’espoir de remporter le jackpot et sortir de la misère.
Ce qui manque à la classe ouvrière, c’est un parti capable d’organiser ses luttes en donnant des perspectives d’avenir face à cette société capitaliste où les pauvres n’ont pas leur place sauf en tant que classes exploitées et corvéables à merci