Harcèlement sexuel des femmes : un acte révoltant qu’il faut dénoncer chez nous aussi
International
Depuis que le célèbre producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, a été dénoncé par des actrices, de très nombreuses femmes ont témoigné à leur tour du harcèlement qu’elles ont subi. Ce sont des femmes célèbres, des actrices et des femmes politiques qui ont commencé à dénoncer le harcèlement. Cela a encouragé d’autres femmes à protester elles aussi et c’est tant mieux car c’est inacceptable.
L’inculpation du théologien de l’islam, Tarik Ramadan, n’a pas été acceptée par certains musulmans. Ils disent qu’on s’attaque à cette religion. Bien entendu il ne s’agit pas de religion mais d’un homme qui abuse de sa notoriété pour violer des femmes de son entourage. Tous ceux qui sont épris de liberté et de justice doivent condamner ces actes ignobles.
Jusqu’ici, cette vague de protestation et de dénonciation s’est limitée aux pays occidentaux d’Europe et en Amérique. En Afrique aussi le même phénomène de harcèlement existe (et probablement en pire) mais ne provoque pas de vague car il est étouffé par le poids de la tradition et par la dictature des États. Déjà les femmes subissent les effets de la polygamie et de l’excision, ce qui est une oppression très humiliante et aussi une mutilation. Dans certains pays africains, l’excision est interdite par la loi néanmoins les autorités ferment les yeux et se contentent de quelques déclarations hypocrites.
Le harcèlement se passe autant dans le milieu familial que professionnel. Combien sont les femmes qui le subissent dans le milieu du travail ? C’est souvent ce que vivent les bonnes (la plupart du temps de très jeunes filles), proie des hommes, parfois des chefs de famille qui abusent d’elles sexuellement. C’est très rare que la justice s’en prenne à ces violeurs.
Le harcèlement sexuel existe aussi, dans une moindre mesure, dans les milieux scolaires et universitaires. La jeune fille se trouve parfois contrainte de subir les avances d’un enseignant si elle tient à réussir ses examens.
Tous ces abus sont révoltants et doivent être dénoncés. Ils sont connus des dirigeants qui gouvernement et des juges mais ceux-ci ferment les yeux, parfois parce qu’ils sont eux-mêmes impliqués dans ce genre de faits.
Le combat des femmes est partie intégrante de la lutte de tous les travailleurs contre l’exploitation capitaliste et contre l’oppression d’où qu’elle vienne.