Gandour-dibex: pour les patrons, le sort des travailleurs ça compte zéro !
Le quotidien des travailleurs
Dibex est une filiale de la parfumerie Gandour. Cette entreprise est en chantier pour la construction d’un entrepôt. Les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers laissent à désirer. Récemment, une planche d’un échafaudage a cédé sous les pieds d’un de nos collègues maçon. Il est tombé de plusieurs mètres de haut. Suite à cette chute vertigineuse, il a perdu connaissance. Comme il s’agit d’un travailleur, malgré la présence de pompiers et d’une ambulance en interne, il a fallu une trentaine de minutes avant de l’évacuer vers un centre de santé. Après les premiers soins, notre collègue est sorti du coma. La direction lui demande de présenter sa carte d’assurance pour pouvoir bénéficier de la suite des soins, naturellement notre collègue n’en a pas et de toute façon personne n’en a parmi nous, étant donné que c’est à l’entreprise d’assurer ses travailleurs.
Ainsi, la direction s’est lavé les mains et lui a remis un peu d’argent comme “soutien” pour le reste de ses soins. Elle aurait pu aussi bien lui dire d’aller s’acheter un cercueil puisque tout le monde sait que le revenu d’un travailleur est largement insuffisant pour assurer des soins adéquats, surtout dans un cas aussi grave.
Ce qui a fait que notre collègue a jugé bon de se rendre au village pour aller voir des guérisseurs.
Voici un exemple de comment les patrons se débarrassent à bon compte des travailleurs en cas d’accident. Seule une mobilisation des travailleurs peut changer la donne.