Fêtes de fin d’année : mȇme s’offrir un poulet a été difficile pour les familles à faibles revenus

18 janvier 2020

LEUR SOCIÉTÉ

Pendant les fêtes de fin d’année les prix de poulets sont généralement en hausse. Cette année, des poulets qui coutaient 2500f sont passés à 3.000f, ceux de 3500f à 4.000f, etc.

La raison serait que la demande de poulets est forte surtout pendant les fêtes de fin d’année. Les grands éleveurs qui sont les mêmes qui produisent les œufs et les poussins le savent bien et ils en profitent pour augmenter leur marge. Pour cette année par exemple à quelques mois de la fête, les poussins ont manqué. Les petits éleveurs n’ont pu avoir le nombre de poussins souhaités pour soutenir le marché. En agissant ainsi ces grands acteurs de la production de volailles contrôlent très majoritairement le marché de poulets pendant ces périodes de fêtes et définissent tranquillement les prix sans être inquiétés. Ainsi un poulet que le détaillant achèterait en temps normal à moins de 3000f (prix en gros), est passé à plus de 3000f et ce prix a grimpé au fur et à mesure qu’on s’approchait de la fête.

Le petit détaillant doit ajouter à son prix de vente : le transport, la nourriture, l’eau, l’électricité, les frais d’enclos et de gardiennage, les médicaments, etc. ; en plus de cela il y a des agents de la police municipale, les chefs “gnambro“ ou gros bras du coin qui passent les rançonner sans compter les morts avant-vente. Ainsi le poulet qui aurait coûté 3500f passe à 4.000f.

Pour un riche, une augmentation de 500f sur un poulet est insignifiante. Par contre pour les personnes à faibles revenus, il devient du coup très difficile de s’en procurer.