Face à la descente aux enfers des travailleurs une riposte est nécessaire
Le quotidien des travailleurs
Une étude récente a montré que plus de 30.000 fonctionnaires et agents de l’état seraient victimes de surendettement. Il s’agit de prêt avec intérêt auprès des banques, des commerçants ou, comme on dit chez nous, des margouillats. Cette étude s’est limitée aux fonctionnaires qui ne sont pas la majorité des travailleurs dans le pays. Si elle s’était étendue aux travailleurs du secteur privé, les chiffres seraient encore plus éloquents car la classe laborieuse s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté. Les salaires sont bas et ne suffisent plus à couvrir les besoins les plus élémentaires des familles ouvrières. Ce qui fait que dès qu’il y a un coup dur tel qu’un cas de maladie un peu grave, un décès ou même simplement la rentrée scolaire certains travailleurs sont obligés passer par un usurier. Ils espèrent ainsi se tirer d’affaire, mais en même temps ils se lient parfois les pieds et les mains à un margouillat sans vergogne.
Pour changer cette situation infernale, il faudrait tripler les salaires, ne serait-ce que pour rattraper le pouvoir d’achat perdu par les travailleurs depuis plusieurs décennies. Mais patrons et gouvernement ne l’accepteront pas sans une mobilisation de grande ampleur du monde du travail. Autrement, les exploiteurs et les margouillats ont encore un bel avenir !