Encore des coups de feu à Bouaké
De nouveaux coups de feu ont été entendus à Bouaké dans la nuit du jeudi au vendredi 05 janvier. C’était le même jour où Ouattara avait blablaté sur ses efforts pour avoir maintenant une « armée républicaine ».
Lors de cette cérémonie à la présidence, le général Sékou Touré avait demandé « pardon » pour les mutineries de 2017 et Hamed Bakayoko avaient promis qu’aucun coup de feu ne serait tiré des casernes en cette année 2018. Et vlan ! Ces paroles ne se sont pas encore évanouies que des camps militaires de Bouaké y font écho par des coups de feu, faisant officiellement un mort et un blessé grave.
Déjà, au mois de mai dernier, une cérémonie de « pardon » organisée par la présidence avait déclenché une mutinerie des soldats. Si les raisons de ces énièmes tirs qui ont duré deux heures restent encore brumeuses, elles montrent une fois de plus que les militaires n’ont que faire des engagements de leur haute hiérarchie qui vit dans un autre monde qu’eux.