En Cöte d’Ivoire, les riches vivent, les pauvres meurent !
L’Unicef a donné les résultats d’une enquête réalisée en 2016 sur tout le territoire ivoirien, concernant les enfants de moins de 5 ans. On apprend que près de 10% des enfants n’atteignent pas l’âge de 5 ans. Aussi, plus de 20% de ceux qui atteignent cet âge ont un retard grave de croissance à cause d’une « malnutrition chronique ». Autrement dit, au total, dès cet âge, quelques 3 enfants de pauvres sur 10 meurent ou sont condamnés !
Devant cette situation révoltante, le Conseil des ministres a tout juste « instruit les Ministres techniques concernés à l’effet de prendre en compte les recommandations formulées dans les programmes en cours en matière de politique sociale ». En un mot, des blablas !
Qu’est-ce donc cette « politique sociale » ? Des augmentations des bas salaires pour permettre aux travailleurs de mieux nourrir et de mieux soigner leurs enfants ? Une politique de santé accessible aux populations pauvres ? La mise en prison des capitalistes qui ne respectent pas le peu qui reste encore dans le code du travail en matière sociale ?
Non, il n’y a rien de tout cela ! S’il n’en tient qu’à ceux qui se succèdent au pouvoir, les riches peuvent dormir tranquille, comme cela a toujours été le cas. Par contre, gare à eux tous ! La colère et la révolte des pauvres finiront bien un jour par les emporter !