Des familles en dangers de mort : l’État est coupable

23 septembre 2022

LEUR SOCIÉTÉ

De nombreuses populations vivent sous les câbles de haute tension dans des zones comme Koumassi, Ahoussabougou, Banco 1 (Adjamé), vers le terminus 47 de Yopougon, vers l’abattoir de Port-Bouet, au quartier Vidange d’Abobo, etc. Elles n’ignorent pas le danger qui les guette comme l’a montré un reportage fait dans Fraternité Matin. Mais faute de moyens, elles sont obligées de rester là alors qu’une simple rupture d’un de ces câbles risque d’entrainer des accidents mortels comme des électrocutions ou des incendies.

La CIE se contente de les sensibiliser sur les dangers encourus mais cela ne règlera pas le problème tant que les habitants concernés n’auront pas la possibilité de vivre dans des endroits moins dangereux.

C’est cette société capitaliste et l’État à son service qui sont à condamner car les moyens de construire des maisons à des bas coûts existent mais pas la volonté politique de les mettre à la disposition des populations qui n’ont pas les moyens financiers.

La SICOGI louait bien des maisons à 10 000 f par mois. Donc il serait possible de fournir des logements décents à tous. Mais ce serait trop demander à l’État qui ne s’intéresse qu’aux intérêts des capitalistes !