Déforestations et dérèglement de la pluviométrie vont de paire
LEUR SOCIÉTÉ
Une étude lancée en 2019 sur l’état de la faune et de la forêt en Côte d’Ivoire a rendu son rapport. Sur près de 3 millions d’hectares de forêt dense initiale, il n’en reste plus que 400 milles. La faune est aussi dans un état désastreux, nombre d’espèces animales ont disparu ou sont en voie d’extinction. Ce rapport conclut que si rien n’est fait d’ici 2035, il n’y aura plus de forêt en Côte d’Ivoire.
L’une des conséquences immédiates c’est la baisse continuelle de la pluviométrie et de son dérèglement. Cette année particulièrement, les pluies n’ont pas été abondantes et sont arrivées plus tardivement que d’habitude. Du coup, nombre de points d’eau se sont asséchés et cela a perturbé les cultures agricoles, d’autant plus que l’agriculture en Côte d’Ivoire reste en grande partie traditionnelle et dépend encore entièrement du cycle de l’eau.
Pour le moment sur le marché, certains produits vivriers maraichers (piment, tomate, choux, etc.) ont connu de très fortes hausses, mais il faut s’attendre à de graves conséquences dans d’autres branches de la production agricole.
La déforestation est avant tout la conséquence des cultures de rente telles que le cacao, le café, l’hévéa, le palmier à huile et autres productions d’exportation qui rapportent du profit à tous les capitalistes petits et grands et sont par conséquent encouragées par le gouvernement. Les conséquences, ce sont les populations pauvres qui les payent par la dégradation de leurs conditions d’existence.