Comment lutter contre le virus d’Ebola quand il n’y a ni eau ni toilette ?
Pour la prévention contre les risques de contamination du virus d’Ébola, il est demandé aux populations de ne pas manger de la viande de brousse, de ne pas se saluer et de régulièrement se laver les mains. Telles sont les mesures qu’il faut prendre. En effet, vu la désolation que le virus sème sur son passage, aucune mesure n’est de trop pour prévenir la maladie. Seulement, après avoir sensibilisé les populations à la pratique d’hygiène, il faudrait bien que les mesures d’accompagnement suivent pour rendre la prévention plus efficace. Mais que constatons-nous ?
Dans certains établissements scolaires des quartiers pauvres par exemple, il n’y a pas d’eau courante. Près de six écoles primaires publiques de pk18, quartier de la commune d’Abobo, n’ont ni eau courante ni toilettes. Même le collège moderne de pk18 où sont scolarisés plus de 1500 élèves se trouve dans le même cas. C’est la même chose dans les autres quartiers pauvres comme « Derrière les Rails » où aucune école n’a de l’eau courante. Avec quoi les élèves vont-ils se laver les mains pour prévenir les risques de contamination ? Vu que la menace est réelle, l’État, en plus des tapages publicitaires, doit faire installer de l’eau courante dans les établissements scolaires. Mais ce serait certainement trop leur demander.