Cliniques-boutiques et hôpitaux publics : une situation scandaleuse
LEUR SOCIÉTÉ
La télévision a fait un reportage sur les cliniques privées. Il a été révélé que plus de 80% d’entre elles travaillent au noir, c’est-à-dire qu’elles n’ont aucune autorisation pour exercer. Quand on sait le niveau de corruption dans ce pays, l’explication de ce phénomène n’est pas compliquée à comprendre.
La plupart de ces cliniques privées sont plus des boutiques que des centres de santé. Les soins y coûtent cher tandis que leur qualité laisse à désirer.
Malheureusement, dans les hôpitaux publics, la situation n’est guère meilleure. Ce sont pour la plupart des mouroirs pour pauvres malgré les rodomontades des gens du gouvernement. Il y manque de tout, à commencer par le personnel soignant, les lits d’hospitalisation, le matériel de soin, les médicaments de première nécessité etc. Tout y est payant, même jusqu’à des choses élémentaires comme le coton ou même de simples gants en latex.
C’est cette situation scandaleuse qui pousse la plupart des travailleurs à avoir recours à l’automédication avec des médicaments de la rue que le gouvernement prétend combattre. Et quand ça ne va pas toujours, ce sont les charlatans de tous poils, les églises et autres vendeurs de miracles qui les accueillent.
Les riches, quand ils ont des problèmes de santé, vont dans des grandes cliniques huppées quand ce n’est pas directement à l’étranger. Les cliniques privés sordides et les hôpitaux publics mouroirs sont réservés aux pauvres. Alors, nos dirigeants ne s’en préoccupent guère.