C’est la misère qui pousse les parents à faire travailler les enfants
LEUR SOCIÉTÉ
N’importe quel travailleur des villes comme des campagnes peut constater que le pouvoir d’achat des populations laborieuses ne cesse de baisser, obligeant de plus en plus d’enfants à travailler pour aider aux besoins de la famille. Dans les villes, les salaires ne suivent pas l’augmentation du coût de la vie. La misère grandit d’autant. Dans les campagnes, il y a en ce moment des villages où les paysans sont contraints de brader l’hévéa à 150Fr le kilo bord champ ! Il en va pareillement des noix d’anacarde, du coton ou du cacao.
Les travailleurs des villes comme des campagnes sont victimes du même système capitaliste qui sème la misère et la désolation sur son passage. L’exploitation des enfants n’est qu’un des aspects hideux de ce système que les travailleurs auront à détruire pour le remplacer par un autre, plus juste et plus humain.