Ça sent la pourriture !

LEUR SOCIÉTÉ

À l’approche des prochaines élections, Simone Gbagbo demande « pardon à la Nation et à tous ceux qui ont subi des souffrances ». Elle demande « l’amnistie » pour tous les massacreurs durant la crise, notamment pour les dirigeants. Elle plaide aussi pour le « retour » de Soro Guillaume.

On a envie de lui répondre que pour son « pardon », qu’elle aille donc demander l’avis des femmes qui ont été violées à l’école de police quand elle-même était au pouvoir. Elle n’avait alors même pas eu un seul petit mot de compassion pour ces femmes, bien au contraire. Que diraient les familles de tous ces gens qui ont été brûlés vifs, tués, torturés ou enterrés dans la forêt de Yopougon ?

Évidemment, Simone Gbagbo s’adresse plutôt à ses semblables qui sont aujourd’hui au pouvoir et qui sont faits de la même eau qu’elle. Entre gens du même monde, ils sont faits pour s’entendre … sauf quand les places se font rares et les candidats nombreux.