Attentats terroristes, crimes ignobles !

08 août 2016

France

Le 26 juillet un acte révoltant de plus a été commis par des terroristes se réclamant de l’Islam. Ils ont assassiné en plein jour un prêtre de 85 ans dans son église à Saint-Étienne du Rouvray. Deux semaines avant, il y a eu à Nice, un massacre qui a fait plus de 80 morts. Ces deux actes, de même que ceux qui avaient été commis au Bataclan, à Paris, le 13 novembre 2015, ont été revendiqués par le mouvement Daesh opérant en Syrie, entre autre. Ce sont-là des actes abjectes et ignobles qu’aucun travailleur ne peut accepter.

Ceux qui commettent ces crimes ou leurs commanditaires de Daesh ou autres mouvements se réclamant de l’Islam radical veulent nous faire croire qu’il y a une guerre de religion et que les musulmans doivent les suivre de gré ou de force dans leur barbarie. Ce sont des ennemis des travailleurs car ils veulent imposer leur dictature moyenâgeuse à l’ensemble des populations. Partout où ils agissent, au Moyen Orient comme ailleurs, ils tuent sans distinction des innocents et sèment la désolation dans les régions sous leur contrôle.

Evidemment François Hollande profite de cette occasion pour se poser comme le champion de la défense du camp de la « liberté ». Il prétend mener « la guerre contre le fanatisme » mais en fait il ne cherche qu’à défendre les intérêts de l’impérialisme dans sa zone d’influence au Moyen Orient comme en Afrique. Les bombardements de l’aviation française en Syrie ont été amplifiés bien avant les deux derniers attentats terroristes en France.

En prolongeant l’état d’urgence, Hollande prétend que c’est pour mettre fin au terrorisme sur le sol français mais tout le monde a pu constater qu’il n’en est rien. La réalité est qu’il veut imposer un contrôle plus accru de la police sur la population sans être entravé par quelques formalités judiciaires préalables. Il veut avoir les mains libres pour arrêter qui il veut, quand il veut et le mettre en garde à vue ou sous résidence surveillée pendant une période plus longue par simple décision administrative. En instaurant l’état d’urgence il veut aussi interdire les rassemblements sur la voie publique, y compris les manifestations des travailleurs mécontents de sa politique anti-ouvrière. C’est un cadeau supplémentaire qu’il fait en direction du patronat français.

A l’approche de l’élection présidentielle, la gauche au pouvoir, comme la droite qui aspire à y revenir, rivalisent de discours sécuritaires. Les dirigeants de ces partis se sont lancés depuis plusieurs mois dans une surenchère réactionnaire pour chasser sur le terrain électoral de l’extrême droite du Front National quitte à attiser la division entre les travailleurs immigrés et français, entre les prétendus chrétiens et les prétendus musulmans tout en faisant semblant d’agir dans le sens contraire.

Les travailleurs de ce pays, qu’ils soient français ou immigrés, ne doivent faire confiance ni aux uns ni aux autres. Au contraire ils doivent s’unir sans distinction de nationalité, de couleur de peau ou de religion pour faire face à l’exploitation et la division.