Abidjan : sécurité ou racket ?

10 septembre 2018

LEUR SOCIÉTÉ

Sous prétexte de contrôle d’identité, très tôt le matin, les corps-habillés patrouillent les rues pour arrêter les personnes. Mais à la grande surprise de tous, ceux qui sont interpellés sont tout simplement les pauvres travailleurs allant chercher de quoi survivre. Malheur à ceux qui n’ont pas de pièces d’identité. Ils se retrouvent en boîte comme des criminels et ne sont ensuite relâchés qu’après avoir payé une somme de 5000 Fr ou plus.

Dans les usines et dans les chantiers ce sont les patrons qui nous exploitent ; dans nos quartiers ce sont ensuite les policiers racketteurs qui nous font la poche. Partout on nous vole !