La galère des instituteurs en début de carrière
Le 30 août 2020 à Abidjan (Songon), un syndicat du secteur éducation-formation (ESEF) réuni en assemblée générale, a fait part de la nécessité de demander aux autorités d’accélérer le paiement des rappels de salaires des instituteurs et de prendre des mesures adéquates pour que les salaires soient versés rapidement, notamment à ceux qui commencent leur carrière.
Ils doivent en effet attendre au moins deux ans, voire même plus, pour recevoir leur premier salaire de fonctionnaire d’État. Ainsi, ceux de la promotion 2018 sont toujours en attente de leur premier salaire. C’est inadmissible ! Comment dans ces conditions remplir convenablement sa mission d’éduquer les enfants et vivre normalement ? Même ceux qui ont plusieurs années d’ancienneté doivent se contenter d’un maigre salaire et ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Il n’est donc pas surprenant que les instituteurs soient la cible privilégiée des margouillats et autres usuriers.
Cette situation humiliante et dégradante avec son corollaire de difficultés ne semble pas préoccuper leur ministère de tutelle.