Victimes du pillage impérialiste et de la sécheresse
Dans le monde
Toutes les ONG s’accordent à dire que le nombre d’êtres humains qui ont faim dans le monde a fortement augmenté. Actuellement en RDC 20 millions de personnes souffrent de famine. En République Centrafricaine, plus de 50% de la population sont en besoin alimentaire. Une énorme partie du Soudan du Sud ainsi que le Nord-est du Nigéria des régions où les conflits font rage, sont frappés par le phénomène de famine. L’Afrique de l’Ouest n’est pas en reste à commencer par le Burkina-Faso où les conflits de toutes sortes ainsi que la famine frappent fort en ce moment.
Les populations font face aux augmentations des prix du riz, du blé, du maïs, du mil, de l’huile et d’autres produits de base indispensables à l’alimentation humaine de notre époque. Or l’année dernière, la FAO affirmait : « Le niveau des stocks mondiaux de céréales est encore bon et les récoltes du blé et des principales cultures sont positives pour 2020 ». Il s’avère donc que ces hausses de prix sur les étals des commerçants, ne sont que dans une faible mesure liée à une baisse de la production. Il est scandaleux que plusieurs pays aient annoncé réduire leurs exportations de céréales avec l’arrière pensée de faire monter les cours et par voie de conséquence les profits que les propriétaires des firmes multinationales pourraient engranger.
Le Programme Alimentaire Mondial a beau sonner l’alarme devant le risque que le coronavirus provoque le doublement du nombre de personnes au bord de la famine. Cela ne rentre nullement en ligne de compte dans les froids calculs de la bourgeoisie capitaliste qui a la mainmise sur l’économie de la planète. Cette domination impérialiste, combinée au phénomène de la sécheresse et aux ralentissements des échanges consécutifs au coronavirus est bien la principale calamité qui explique les famines et les millions de morts.