Menace de famine

25 mai 2020

Afrique de l’ouest

Des représentants des pays de l’Afrique de l’Ouest se sont réunis en début décembre 2018 à Banjul en Gambie durant une semaine pour constater que la famine frappe à nouveau les populations de la plupart des pays du sahel. Selon leur estimation 4,5 millions de personnes vivent actuellement dans des conditions alimentaires critiques et dans quelques mois leur nombre doublera si des mesures d’urgence ne sont pas prises. Ces « spécialistes » ont fait le constat que le développement des conflits armés et la sécheresse consécutive au réchauffement climatique, sont les principales causes de cette catastrophe annoncée pour 2019. Tout cela n’est pas faux mais les populations qui sont en train de mourir de faim et de soif ne peuvent pas se contenter des constats d’impuissance de ces messieurs.

Les grandes puissances et les riches de ce monde qui gèrent les richesses de la planète ont une lourde responsabilité dans la situation de famine qui semble s’annoncer non seulement dans le Sahel mais aussi dans d’autres contrées déshéritées de la planète. La seule chose qu’ils trouvent à faire c’est d’annoncer périodiquement des bonnes actions susceptibles selon eux d’éradiquer la faim dans le monde. Cela n’empêche pas que d’année en année la situation ne fait que s’aggraver. Ils dégagent la responsabilité du pillage des ressources par les capitalistes et leurs agissements néfastes qui consistent à spéculer sur les denrées alimentaires de base afin de réaliser des profits quitte à provoquer des hausses vertigineuses des prix. La mise en coupe réglée des ressources de la planète et la course aux profits sont les principales causes des famines. C’est pourquoi ce système est incapable de mettre fin au fléau que constitue la famine. Mais cette incapacité à y mettre fin remonte à bien avant que le réchauffement de la planète n’aggrave encore la situation.