Harcèlement sexuel des femmes : c’est révoltant !
Monde
Depuis que le célèbre producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, a été dénoncé par des actrices, de très nombreuses femmes ont témoigné à leur tour du harcèlement qu’elles ont subi. Le 29 octobre, plusieurs centaines des femmes ont manifesté dans la rue, à Paris, contre le harcèlement et les violences sexuelles. Le Collectif national pour le droit des femmes appelle à une manifestation le 25 novembre, pour dénoncer les comportements sexistes dont sont victimes les femmes. C’est une très bonne chose que des femmes célèbres, des actrices et des femmes politiques dénoncent le harcèlement. Cela a encouragé d’autres femmes à protester elles aussi. Elles ont raison.
L’inculpation du théologien de l’islam, Tarik Ramadan, n’a pas été acceptée par certains musulmans. Ils disent qu’on s’attaque à cette religion. Bien entendu il ne s’agit pas de religion mais d’un homme qui abuse de sa notoriété pour violer des femmes de son entourage. Tous ceux qui sont épris de liberté et de justice doivent condamner ces actes ignobles.
Selon une association d’aide aux victimes, lorsqu’une salariée dénonce son harceleur, dans 95% des cas elle est licenciée. Mais son harceleur n’est pas inculpé dans la majorité des cas.
C’est une bonne chose que les harcèlements sexuels soient dénoncés comme ils le sont actuellement dans les pays occidentaux d’Europe et en Amérique. En Afrique aussi le même phénomène de harcèlement existe mais ne provoque pas de vague car il est étouffé par le poids de la tradition et par la dictature des États. Déjà les femmes subissent les effets de la polygamie et de l’excision, ce qui est une oppression très humiliante et aussi une mutilation. Dans certains pays africains, l’excision est interdite par la loi néanmoins les autorités ferment les yeux et se contentent de quelques déclarations hypocrites.
Le harcèlement se passe autant dans le milieu familial que professionnel. Combien sont les femmes qui le subissent dans le milieu du travail ? C’est souvent ce que vivent les bonnes (la plupart du temps de très jeunes filles), proie des hommes, parfois des chefs de famille qui abusent d’elles sexuellement. C’est très rare que la justice s’en prenne à ces violeurs.
Le harcèlement sexuel existe aussi, dans une moindre mesure, dans les milieux scolaires et universitaires. La jeune fille se trouve parfois contrainte de subir les avances d’un enseignant si elle tient à réussir ses examens.
Tous ces abus sont révoltants et doivent être dénoncés. Ils sont connus des dirigeants qui gouvernement et des juges mais ceux-ci ferment les yeux, parfois parce qu’ils sont eux-mêmes impliqués dans ce genre de faits.
Le combat des femmes est partie intégrante de la lutte de tous les travailleurs contre l’exploitation capitaliste et contre l’oppression d’où quelle vienne.