Les politiciens qui prétendent s’opposer à IBK ne valent pas mieux !

20 avril 2018

Mali

Alors que son gouvernement n’est pas en mesure d’assurer le déroulement du scrutin dans une grande partie du Nord et du Centre, le président malien, assuré de sortir vainqueur, a fixé la tenue du premier tour de l’élection présidentielle pour le 29 juillet prochain.

Face à lui, il aura peut-être un ou plusieurs candidats se réclamant de « l’opposition ». Rien n’a été décidé à ce jour car ils sont en train de négocier entre eux pour savoir s’ils proposent une candidature unique ou s’ils y vont séparément.

Certains d’entre eux sont sortis de la mangeoire gouvernementale tout récemment et prétendent avoir découvert des « divergences » avec le président IBK. Ils ont encore la bouche pleine, n’ont pas eu le temps d’essuyer les traces laissées par leurs dernières ripailles avec le pouvoir et les voilà devenus subitement des opposants ! Rien ne les distingue les uns des autres ; on croirait avoir affaire à des clones sortis du même moule. Chacun à son plan pour éradiquer la corruption, le chômage ; chacun dit qu’avec lui le pays sera mieux gouverné, que la paix sera de retour, etc.

Parmi eux, il y a des anciens Premiers ministres, ministres, un homme d’affaires, y compris un ancien général qui veut tenter d’utiliser en sa faveur le sentiment de malaise qui se fait jour depuis quelques mois au sein de l’armée.

Choisir entre IBK et un de ces opposants ce serait choisir d’être mangé par un caïman ou un alligator.