Même à la retraite, les travailleurs immigrés subissent les tracasseries administratives

18 octobre 2016

Immigration

À la retraite, les travailleurs immigrés, en particulier les ressortissants du Mali et du Sénégal rentrent chez eux auprès de leurs familles. Mais lorsque la carte de séjour arrive à expiration, il faut revenir en France pour la renouveler, et c’est là que commencent les tracasseries administratives.

L’administration vous réclame une multitude de papiers comme si c’est une première demande de carte de séjour. On vous demande par exemple de prouver depuis quand vous résidez en France ; il faut fournir vos pièces d’identité, celles de vos parents, etc.

Un retraité excédé fait éclater sa colère : « Voilà plus de 40 ans que je vis en France ; j’ai tous les papiers en règle, je cotise à la sécurité sociale, etc. On me traite comme si je viens d’entrer en France sans papier. C’est inacceptable ! C’est scandaleux !».

À Montreuil, un retraité, mécontent d’avoir attendu des mois pour renouveler sa carte de séjour, a écrit une lettre de protestation. Il a reçu une réponse. Et depuis, il affirme que tous les dossiers déposés par les retraités sont traités au bout d’un mois seulement au lieu de six mois auparavant, ce qui permet aux retraités de dépenser moins d’argent en France en attendant le renouvellement de leur carte de séjour, de ne pas perdre inutilement du temps et de retourner plus rapidement au pays.

Les tracasseries administratives seraient encore plus réduites si les autorités se préoccupent vraiment du sort des retraités.