Cinq nouveaux soldats sacrifiés sur l’autel de l’impérialisme français
Tchad
Le 24 septembre dernier, cinq soldats tchadiens de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma), tués il y a une semaine au nord de ce pays, ont été inhumés au cimetière militaire de N’Djamena. Il paraît que leur véhicule a sauté sur une mine aux environs d’Aguelhoc, dans la région de Kidal.
A cette occasion, Le ministre tchadien chargé de la Défense nationale, a salué le «courage » et le «sacrifice suprême » de ces soldats.
Depuis le début de ce mois, dix soldats tchadiens sont tombés dans cette zone située près de la frontière algérienne. A cela il faut ajouter des centaines qui sont morts lors de l’opération Serval au Mali ou de l’opération Sangaris en Centrafrique. Avec l’opération Barkhane dont la principale base est située à N’Djamena et qui est opérationnelle depuis le 1er août, d’autres soldats tchadiens vont continuer à tomber … sous l’autel de l’impérialisme français.
Ce n’est pas pour les beaux yeux des populations africaines, ni pour rétablir la paix dans cette partie du sahel que l’impérialisme français déploie tout un impressionnant arsenal militaire. Sous prétexte de s’attaquer aux djihadistes ou pour lutter contre le terrorisme dans cette zone, c’est avant tout les intérêts des capitalistes français que le gouvernement de Paris défend, ceux-là mêmes qui exploitent par exemple l’uranium au Niger et les travailleurs de ce pays.