Non à l’oppression et aux violences contre les femmes !

29 juin 2022

LEUR SOCIÉTÉ

Une dame a été battue par son conjoint jusqu’à perdre l’usage de ses jambes dans le village de Dégbézré (département de Bouaflé). Si cette dernière a pu survivre et a eu la chance d’être prise en charge pour ses soins, ce n’est pas le cas pour des centaines d’autres. Certaines meurent sous les coups de leurs conjoints ou sont victimes de blessures de toutes sortes. Il n’y a pas longtemps, l’un des cas les plus médiatisés est celui de cette chantre nigériane battue à mort par son époux, pasteur de surcroit.

Lutter contre les violences faites aux femmes ne doit pas se limiter à une profession de foi. Elle a besoin d’actes concrets. Cette violence est inhérente à la société capitaliste où la femme est assimilée à la propriété privée de son conjoint ; une société qui ne permet pas à la femme de décider de ce qui est bien ou pas pour elle. Même dans un pays développé et « moderne » comme les États-Unis d’aujourd’hui, on fait voter des lois pour empêcher des femmes d’user de leurs corps en interdisant l’avortement. C’est inadmissible et cela montre à quel point les droits des femmes doivent faire l’objet d’une lutte perpétuelle et que rien n’est acquis !

A côté de ces violences domestiques, il y a aussi la discrimination à l’emploi, l’inégalité de salaire entre hommes et femmes pour un même travail, l’infantilisation des femmes, le non accès à la contraception ou à l’avortement, les mariages précoces, etc.

La situation des femmes est un indice de la barbarie dans laquelle se trouve aujourd’hui la société capitaliste.