Les professionnels du blabla se sont donné rendez-vous à Addis-Abeba
LEUR SOCIÉTÉ
La capitale Ethiopienne Addis-Abeba a accueilli les 5 et 6 Février dernier, la 35ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union Africaine. Ce sommet a placé, sur proposition des dirigeants ivoiriens, la nutrition comme thème de l’année 2022.
Cette rencontre a donné, une fois de plus, l’occasion à ces dirigeants Africains de pondre des discours pompeux histoire de montrer qu’ils sont préoccupés par la grande misère que vit une grande partie de leurs populations. Et pendant qu’ils brassent de l’air à propos de leur soi-disant lutte contre la faim, on assiste sur le terrain à une flambée continue des prix des produits alimentaires de première nécessité. Cela se passe sous leurs yeux et ils sont incapables de la juguler.
L’exemple de la Cote d’Ivoire est édifiant. Récemment, les prix des produits alimentaires de grande consommation comme le riz, l’huile, le sucre, la viande, le poisson et même les légumes ont connu de fortes augmentations. Face à la grogne que ces augmentations ont provoquée dans la population, les autorités du pays ont fait mine d’y remédier. Mais ce n’était que de la pure gesticulation car la courbe des prix a continué allègrement de monter.
Les salaires ne suivent pas la hausse des prix. Résultat, les classes pauvres s’enfoncent de plus en plus dans la misère et la malnutrition. Ces maux ne sont pas une fatalité mais les conséquences de l’organisation capitaliste de la société dans laquelle la quasi-totalité des richesses sont concentrées entre les mains d’une poignée d’individus, laissant l’écrasante majorité de la population végéter dans la misère.
C’est pourquoi parler de mettre fin à la malnutrition et la pauvreté, comme le font ces dirigeants, sans combattre le capitalisme, c’est parler pour ne rien dire.