On n’a pas l’argent, vous voulez qu’on vive où ?
LEUR SOCIÉTÉ
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, une forte pluie s’est abattue dans les communes d’Abidjan. Il y a eu un glissement de terrain causant la mort de deux personnes.
Et comme chaque année pendant ces temps pluvieux, les premiers accusés sont les habitants de ces lieux qualifiés de “zones à risques“. On entend très souvent dire qu’il faut sensibiliser ces derniers afin qu’ils quittent ces zones. À entendre les autorités politiques, on croirait que les habitants de ces quartiers n’ont pas conscience des risques qu’ils courent en logeant là. Mais tout le monde sait que ces habitants n’ont pas le choix car ils n’ont pas les moyens de vivre ailleurs que dans ces endroits dangereux. En effet, comment habiter dans des maisons dont le loyer coûtent deux voire trois fois son salaire ? Déjà qu’on arrive difficilement à payer le loyer et même à manger normalement, ce ne sont pas des maisons situées juste en bordure de goudrons qu’on arrivera à payer.
Cette situation montre toute l’injustice que vivent les petites gens dans cette société faite pour les riches.